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La danse pour une vie plus longue, plus saine et plus heureuse

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Titre Original: 
Dancing and a Longer, Healthier, Happier Life
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Page(s): 
17
Worflow
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Promu pour tous: 
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Article Récent: 
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La danse pour une vie plus longue, plus saine et plus heureuse

Donna Manning, Directrice NTA pour l’état de Floride

Je danse depuis aussi longtemps que remontent mes souvenirs, et un fait évident naguère était que les danseurs souriaient. Ils aimaient le temps passé à évoluer sur la musique. Les personnes qui dansent trouvent le temps et l’endroit pour participer à une activité qui les rend heureux. Ceux qui dansent amènent des sourires à ceux qui ne sont pas  sur la piste. Parfois, ces sourires étaient le seul moment joyeux de la journée. Ne ressent-on pas du bonheur à sourire ou faire sourire quelqu’un ?

Nos corps changent avec l’âge. Toutes les parties du corps changent, qu’on le veuille ou non. Ces changements ne se font pas toujours dans le bon sens. Cependant, en dansant avec d'autres pour son plaisir, on peut grandement ralentir ce processus. On peut prolonger la santé et le tonus de son corps. La danse peut même aider certains à retrouver un meilleur état de santé.

Pensez à toutes les améliorations que la danse peut apporter. Voici juste une petite liste d’effets positifs :

  • force des os et des muscles, sans blesser vos articulations ;
  • le corps entier est tonifié ;
  • une meilleure posture et un meilleur équilibre, ce qui va prévenir le risque de chutes ;
  • réduction du stress et de la tension ;
  • amélioration de la confiance en soi ;
  • rencontres et échanges avec d'autres personnes ;
  • la danse peut aussi contribuer à prévenir ou faire diminuer les effets du diabète, de l’hypertension, les problèmes cardiaques, l’ostéoporose et la dépression.

Si la danse a fait partie de votre vie depuis le début, continuez aussi longtemps que vous le pouvez. Essayez de nouveaux styles ou de nouveaux rythmes. Si vous débutez la danse plus tard dans  la vie, alors passez une visite médicale comme pour toute autre activité.

Avez-vous réalisé que l'on peut aller danser pratiquement partout et dans certains endroits auxquels on n'aurait pas songé. Votre Maison des Jeunes locale prodigue des cours de danse, ainsi que votre paroisse et vos centres de loisirs. Beaucoup d'associations et d'organisations municipales offrent des cours et des soirées dansantes. Elles proposent toutes des types de danse différents et pour toutes les tranches d’âge. Vous découvrirez que la danse peut être pratiquées du plus jeune âge jusqu’aux personnes atteignant leur âge d’or.

La diminution du risque d'atrophie du cerveau est l’un des aspects les plus intéressants et bénéfiques rapportés par le Journal de Médecine de la Nouvelle Angleterre. La clinique Mayo a fait une étude pendant 21 ans sur des individus âgés de 75 ans et plus. Le but était de voir laquelle des activités cognitives ou physiques avait l’effet le plus bénéfique sur le cerveau et le corps. Au cours des années, ils ont découvert que même si les activités cognitives (comme la lecture, les puzzles, la passion pour l’écriture, les jeux de cartes) aidaient à réduire la maladie d'Alzheimer – environ 35 %, les activités physiques où le corps et le cerveau doivent travailler ensemble, principalement la danse, montraient une réduction encore plus significative de ce risque – environ 76%. Le cerveau va sans cesse créer de nouvelles connexions synaptiques pendant la danse de salon. Le danseur doit prendre de nombreuses décisions. Il ne s'enferme pas dans une routine immuable. Le fait de garder ces chemins cérébraux en alerte et en croissance aide à préserver nos neurones. Si vous utilisez toujours les mêmes chemins et n’apprenez jamais de choses nouvelles, les neurones vieillissent et meurent. Une fois morts, ils ne peuvent être remplacés. Danser peut ralentir ce processus.

Cette étude n'était pas uniquement focalisée sur la danse. C’est une des nombreuses études qui a montré, sur une période de plusieurs dizaines d'années, que faire travailler ensemble nos processus cognitifs avec une activité physique nous amène à un âge avancé avec acuité mentale et physique. Le dicton : ''utilise-le ou tu le perdras'' vient à l’esprit. Prendre des décisions, par opposition à l’apprentissage par cœur, est la clé pour préserver les capacités cognitives. Jean Piaget laisse entendre que si on ne sait pas déjà ce que l’on doit faire, c’est l’intelligence qui vient à la rescousse : l’aptitude à la pensée critique. L’analyse rapide d’une situation crée de nouveaux chemins neuronaux. Que sais-je déjà pour m’aider à prendre une décision dans cette situation qui est nouvelle pour moi ? Pratiquer la même danse avec les mêmes pas ne va PAS développer de nouveaux chemins. Se stimuler sans cesse avec des nouveaux styles, rythmes, partenaires, endroits va en créer des nouveaux. Cela ne veut pas dire que des séquences mémorisées ne sont pas bénéfiques, elles le sont. Mais danser comme je l’ai précisé avant a beaucoup, beaucoup d’effets merveilleux sur une personne.

De l’étude Einstein sur le vieillissement conduite en 2003 :

''Mentalement, la danse remplace le négatif par du positif et engage le corps et le cerveau dans un genre de méditation''. Si l'on y pense, la danse est une activité aérobique qui libère des endorphines dans le corps. Ce sont les substances chimiques du ''bien-être''. On arrive à un point où cela n’est plus une contrainte pour le corps et on est tellement en communion avec musique et mouvement qu’on atteint un pic émotionnel. Quand cela arrive, votre cerveau est en meilleure santé et protège de la sénilité. Ces composés chimiques qui sont libérés et en particulier une protéine (la BDNF - Brain-Derived Neurotrophic Factor - ou facteur neurotrophique issu du cerveau) ont montré une amélioration de la durée de vie neuronique, par conséquent de la sauvegarde des cellules nerveuses.

Il y a beaucoup de critiques sur cette théorie de ''dansez vers une meilleure santé''. Car cette théorie doit aussi prendre en compte le régime alimentaire, l’hérédité et l’environnement de la personne. Mais le fait est que la danse en société a eu un impact marqué et mesurable sur la maladie d’Alzheimer et la sénilité.

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