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Danse tahitienne

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Titre Original: 
Tahitian Dancing
Page(s): 
20
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Traducteur(trice): 
Editeur: 
Promu pour tous: 
NON
Article Récent: 
Oui

LA DANSE TAHITIENNE

Catherine Bernard, directrice NTA France Sud-Est

TĀMŪRĒ : (Néologisme) - Danse. Nom donné depuis quelques dizaines d'années au " 'ORI TAHITI ".

1/ Historique :

Autrefois interdite par les missionnaires qui la considéraient comme satanique et obscène, l’Ori Tahiti que nous appelons danse Tahitienne fait partie du patrimoine culturel des Polynésiens.

A Tahiti ainsi que dans les autres îles de Polynésie Française, il fait aujourd’hui l’objet de concours individuels, en couple et en groupes.

Il existe là-bas de nombreuses écoles enseignant cette danse de renommée mondiale qui se développe maintenant également en métropole.


2/ Découverte de la danse Tahitienne par Mareva Bouchaux de l’Association Reva i Tahiti :

C’est une danse à deux temps, formé d’un duo.

L’homme bat des cuisses dans un mouvement de ciseaux qui est appelé PĀ'OTI, il consiste à joindre les talons et fléchir les genoux qui sont ouverts et serrés dans un mouvement alternatif continu. La femme roule des hanches due au mouvement de ses genoux et de ses pieds, les épaules sont sensés rester immobiles à l’horizontale. Les mouvements des bras et des mains ont une signification symbolique qui accompagne un récit gestuel d’une légende. La femme se déplace peu, tandis que l’homme évolue autour de sa partenaire qui est le pivot central de la danse. Les danseurs effectuent parfois des mouvements latéraux, ou de haut en bas en s’accroupissant, tout en maintenant leurs mouvements de hanches et de genoux.

Des pas de danses ont été codifiés (Exemple le TU'E donner un coup de pied en avant).


3/ Echauffements, technique et pas de base :

Voici une liste de noms de pas, associé aux mouvements effectués lors de notre initiation.

FA'ARAPU (Cercle),TĀMAU (Tapé),VARU (Huit), 'ĀFATA (Carré), PĀ'OTI (Pas des garçons).

4/ Mise en pratique et étirements.

A la suite de notre initiation, nous avons eu le plaisir de danser sur une musique traditionnelle, de courte durée, mais intensive et riche par sa diversité de pas. Tout le monde était ravi de cette séance ludique, qui s’est clôturée par des étirements, afin d’éviter des courbatures.

 5/ Conclusion de MAREVA :

 Je souhaite enseigner aux jeunes filles et aux femmes à se déhancher mais aussi à se réapproprier leur corps en dévoilant toute leur grâce mais aussi leur féminité. La culture Tahitienne est très riche et je crois qu’au travers de celle-ci, il est possible de s’épanouir. La sensualité peut s’apprendre, la technique peut être approfondie, la condition physique optimisée et l’enthousiasme peut y être transmis !

Une vraie danseuse est une personne capable de partager son amour de la danse et de la culture qu’elle représente, au travers d’un simple geste.   

               

 

 

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