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Utiliser la technique de jambe des « Ciseaux » pour stabliliser les « Full Single Turns.

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Titre Original: 
Using "Scissors" Leg Technique to Stabilize Full Single-Turns
Page(s): 
18
Worflow
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Tout d’abord, définissons ce qu’est un « Full Single Turn » : C’est quand le danseur effectue une rotation de 360°en un mouvement, sur place, et avec un transfert du poids du corps d’un pied sur l’autre pendant le tour. Il pourrait faire penser à un « Spin », dans la mesure où il s’exécute sur place et qu’il peut être très énergique. Mais en fait, c’est bien un « Turn », car il y a, bien qu’unique, un passage d’un pied sur l’autre.

On pourrait en général voir ce tour comme un « Snap turn » que l’on trouve dans les danses latines très vives telles que la Salsa ou un cha cha très rapide. Dans ce cas, ce tour complet de 360° ne prendrait qu’un temps. – Oui c’est rapide ! Alors  qu’au contraire on pourrait le voir exécuté beaucoup plus lentement dans des danses comme le Tango, américain ou international, ou il se déroule sur plusieurs temps.

Pour préparer ce tour, on doit démarrer avec tout le poids du corps sur un pied, puis on place la pointe du pied libre sur la diagonale arrière du pied d’appui. Par exemple, si vous êtes en appui sur le pied gauche, vous placeriez la pointe de votre pied droit derrière et à gauche de votre pied gauche. Inversement, si votre pied d’appui est le droit, c’est votre pied gauche qui viendra se placer derrière et à droite du pied droit. C’est une position de pieds qui correspond au deuxième pas de la Grapevine (lorsque l’on croise derrière en 5ème  position). De plus, il faut plier légèrement les genoux pour assurer l’équilibre nécessaire à la réalisation de ce tour. Enfin, le « Contra Body Movement » (CBM) qui procurera l’énergie nécessaire pour ce tour doit être très léger et plus marqué par les bras et les hanches que par le torse. On parlera tout d’abord du positionnement en CBM, car il est subtil.

La plupart des tours avec CBM impliquent un enroulement du torse sur lui-même depuis les hanches jusqu’aux épaules et allant jusqu’aux bras. Cela prend un certain temps, en fonction de l’ampleur du tour. Pour ramener ce tour à un seul compte, la préparation du CBM est un petit peu différente :

Les épaules, les bras et les mains s’orientent dans la direction opposée au sens du tour désiré. Ce n'est qu’une rotation de cinq centimètres environ au niveau des épaules avec un mouvement des bras que l’on limitera à quinze-vingt centimètres. Ainsi, par exemple, si mes mains sont placées en principe confortablement devant moi au niveau du bassin, j’aurai une main juste devant moi, et l’autre à coté de ma hanche. Cela diffère de la norme qui consiste à garder les mains en hauteur. Pour arriver à accélérer le tour, laissez vos mains un peu plus bas, à hauteur de votre centre de gravité. Le fait de plier les genoux et d’abaisser vos mains va vous recentrer et abaisser votre centre de gravité, stabilisant ainsi votre tour.

Le fait d’amener le pied libre derrière fait reculer naturellement la hanche du même côté.

Ces deux points réunis conduisent à une bonne dose de CBM qui vous donnera l’énergie nécessaire pour tourner.

Donc, maintenant que vous en avez compris la préparation, il est temps de commencer le tour proprement dit. D’abord, on ancre bien la pointe du pied libre sur le sol pour s'en servir d'axe autour duquel on commence à tourner. Après environ ¼ de tour, la pointe du pied va naturellement laisser la place à la plante (Ball). On  poursuit alors la rotation autour de la plante  de ce pied. Et alors que l’on continue à tourner on plie un peu plus les genoux  tout en transférant progressivement le poids du corps du pied d’appui initial vers le pied libre. De plus, on essaye de garder les mains et les bras devant soi et près du corps pour faciliter le tour.

A la fin du tour, le pied qui au début était libre, et que l’on a placé derrière, va se retrouver devant et en appui.

Donc, tout cela nous permet de réaliser un tour à 360° avec un transfert du poids du corps. Si l’on exécute ce tour très lentement, on ressent très vite une fâcheuse tendance à osciller, tant le contrôle de l’équilibre durant le tour est délicat, surtout si l’on a placé son pied derrière un peu trop près ou un peu trop loin, ne serait-ce que d’un iota.

C’est ici que la technique des « Ciseaux » va entrer en jeu. Souvenez-vous, on a bien spécifié que, dès le départ, il fallait plier les genoux ! Voici donc l’astuce : D'abord, il faut que le mollet de la jambe avant touche le tibia de la jambe arrière, (on assure une bonne connexion en pressant le tibia de la jambe arrière sur le mollet de la jambe avant). Cette connexion est alors comparable au point de pivot des ciseaux, assurant ainsi un point d’équilibre supplémentaire. Et donc, après avoir tourné, on veut arriver dans une position similaire, à savoir, avec le tibia de la jambe arrière appuyé contre le mollet de la jambe avant. Cette connexion améliore l’équilibre, aussi bien au début qu'à la fin du tour. Essayez cette figure en faisant varier la pression au niveau du contact pour ressentir celle qui vous convient le mieux.

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