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Réussir dans son travail et sa vie

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RÉUSSIR DANS SON TRAVAIL ET SA VIE

 

La joie de vivre est déterminée par : (1) vos choix, et (2) votre attitude. Vous ne pouvez pas toujours contrôler ce qui vous arrive mais vous pouvez contrôler la manière d’appréhender les événements et d’y réagir. Soyez reconnaissant pour les bienfaits qui vous sont accordés et évitez de vous plaindre de ce que vous n’avez pas. Ne passez pas votre temps à vous comparer aux autres. Nous avons tous des talents particuliers.

La clé du succès :

1. Une attitude positive, ancrée en vous.

Vous devez créer votre propre attitude positive et y croire. Une attitude positive, ce peut être accepter les défauts inhérents au fait d’être et de travailler avec des humains, et s’efforcer de mener une vie productive en dépit des circonstances. Apprenez à contrôler vos pensées et évitez de ressasser les échecs passés. Chaque journée qui commence est une journée nouvelle et on ne peut pas réinventer le passé. Cherchez à vous faire pardonner lorsque vous avez commis des erreurs. Une personne qui a du cœur pardonnera. La prière aide.

2. Des objectifs précis.

Pour mesurer vos progrès, vous devez savoir où vous allez. Atteindre un but permet de développer un sentiment d’indépendance, de confiance, d’estime de soi et au bout du compte, une image positive de soi-même.

3. Un plan d’action.

Pour passer de votre situation actuelle à celle que vous souhaitez, vous devez identifier les étapes qui vous attendent. Si ces étapes vous semblent trop difficiles par rapport à vos compétences actuelles, vous devez soit acquérir la formation nécessaire soit modifier vos objectifs. Parler d’objectif sans avoir établi de plan d’action ni identifié le travail à accomplir n’est que du vent.

4. De l’objectivité dans l’analyse.

Vous devez pouvoir évaluer de façon objective votre action par rapport au but visé. De nombreuses personnes se focalisent à tort sur les moyens au lieu de se concentrer sur l’objectif. Par exemple, les gens se préoccupent de gagner de l’argent au lieu de s’attacher à leur objectif véritable, qui peut être, par exemple, d’obtenir une situation leur permettant de dégager du temps et les moyens de participer à une activité leur apportant des satisfactions.

5. Des qualités de persuasion.

Que cela nous fasse plaisir ou pas, nous ne vivons pas isolés. Nous devons interagir avec les personnes qui nous entourent alors autant en tirer parti. La vie nous paraîtra beaucoup plus amusante si nous pouvons partager nos joies et nos succès avec notre entourage. 

6. De la persévérance.

Votrecapacité à continuer à suivre la route malgré les obstacles et échecs.

Comment se vendre

1. La première impression est toujours essentielle car peu de gens resteront suffisamment longtemps pour avoir une deuxième impression. Il est donc de votre intérêt de soigner votre allure, vos manières, votre apparence, votre tenue vestimentaire et votre langage corporel. Ne minimisez pas votre effort lorsque l’on vous fait un compliment. Dites merci et souriez !

2. Ayez une bonne attitude envers votre métier, vos collègues, votre patron ou vos élèves. Rappelez-vous que vous montrez l’exemple par votre attitude. Souriez. Agissez avec enthousiasme. Vous deviendrez enthousiaste.

3. Intégrez-vous à une équipe. Nous avons tous des objectifs similaires. Ne vous focalisez pas uniquement sur vos envies et vos besoins. Appréciez vos collègues et votre hiérarchie. Soyez solidaire. Résolvez tranquillement chaque problème.

4. Préservez votre forme physique et morale. Mangez convenablement. Evitez les fringales et autres désordres alimentaires désastreux pour votre santé. Vous n’avez qu’un seul corps. Prenez-en soin. Pensez au nombre de gens dans ce monde qui vivent sans rien. Nous sommes envahis par le luxe, nous y sommes habitués. Soyez reconnaissants.

5. Prenez conscience des mauvaises habitudes comme une tenue négligée, un langage corporel négatif, un langage inapproprié ou grammaticalement incorrect, le fait d’interrompre, de faire preuve de favoritisme ou encore d’ignorer vos élèves en restant avec vos amis, et surveillez vos tics.

6. Amusez-vous. C’est beaucoup plus facile que de ronchonner. Les gens qui se sentent bien obtiennent de bons résultats. La plupart des gens sont attirés par les personnes gaies.

Faites sentir à vos élèves qu’ils sont importants. C’est la clé pour qu’ils vous acceptent.

1. Connaissez chaque élève par son nom et dirigez-vous vers eux lorsque vous les saluez. Présentez vos élèves les uns aux autres. Dites un mot gentil sur eux chaque fois que possible. N’ayez un contact physique que s’il est approprié, acceptable, et en préservant la zone de confort de chacun. Prenez le temps d’établir un contact individuel. Entraînez-vous à retenir les noms. Prononcez-les, répétez-les, trouvez des associations, utilisez des moyens mnémotechniques. Mémorisez d’abord les noms de famille.

2. Ecoutez, écoutez, écoutez encore. Ecoutez lorsque vos élèves vous parlent. Accordez-leur votre attention globalement. Regardez la personne qui parle. Ecoutez physiquement. Posez des questions. Recherchez les messages cachés. La plupart des gens veulent simplement être entendus, vraiment entendus.

3. Soyez sincère. Assurez-vous que vos commentaires soient honnêtes et encouragent l’élève dans sa progression vers son objectif. Vous pouvez le complimenter sur son attitude (gentillesse, prévenance, amabilité) ou sur des éléments concrets (tenue vestimentaire par exemple). Mettez-le en valeur auprès des autres.

4. Surprenez-les. Ne soyez pas toujours prévisible. Attachez un gadget à votre chapeau ou portez des lunettes de soleil. Ayez des attentions particulières. Soyez prêt à enseigner une chanson, un jeu ou une activité spéciale. Accordez-leur des privilèges.  Prévoyez une fête de groupe. Organisez un voyage spécial ou surprise. Instaurez un mot de passe ou une poignée de main pour la classe. Ayez quelques bonnes blagues à raconter.

5. Soyez conscients de la dynamique de groupe. Identifiez les leaders implicites et le « mouton noir ». Repérez les interactions destructrices au sein du groupe et faites-les cesser immédiatement. C’est à vous d’intervenir. Proposez des solutions aux problèmes et faites-le en privé chaque fois que possible.

6. Récompense de l’élève… le petit truc qui compte. Des récompenses sont attribuées en reconnaissance des efforts ou objectifs atteints. Si elles ne sont pas données avec sincérité, elles n’auront que peu de valeur pour celui qui les donne comme pour celui qui les reçoit. La valeur réside dans la reconnaissance, pas dans la récompense en elle-même. N’ayez pas peur de refuser une récompense non méritée, mais inversement ne soyez pas trop dur en ne récompensant que les meilleurs… car chacun fait des efforts à sa mesure. Utilisez des rubans, des boutons, des stickers, des sourires, des bonbons ou autres gourmandises pour valoriser les côtés positifs de chaque élève.

La communication non verbale reflète l’attitude.

Les chercheurs s’accordent pour reconnaître que le comportement non verbal n’est pas toujours un vecteur précis des sentiments véritables d’une personne. Cependant, les étrangers interrogés sur les comportements non verbaux ci-dessous sont tous d’accord sur l’attitude qu’ils sont censés révéler, qu’elle soit fondée ou non.

1. Une image négative de soi. Unetenue négligée ou débraillée, des vêtements sales, une mauvaise posture, l’absence de contact visuel, des commentaires négatifs, des cheveux couvrant une partie du visage, un regard tourné vers le sol, une mise en retrait par rapport au groupe.

2. L’ennui. Une démarche traînante, un regard vague, la tête reposant dans la paume des mains, le regard ailleurs, des soupirs, le fait de rajuster ses vêtements, de vérifier sa tenue, un changement fréquent de sujet, des conversations annexes.

3. La défensive. Les bras croisés sur la poitrine, le poing dressé, l’index pointé, un air renfrogné, un regard méfiant.

4. La suspicion. Un regard fuyant, des bras croisés, s’éloigner de son interlocuteur, se tenir de profil, jeter des regards obliques.

5. La nervosité. Se racler la gorge, faire des « pff », siffler, rougir, avoir la bougeotte, mettre sa main sur la bouche en parlant, ne pas regarder son interlocuteur, parler à l’oreille, glousser.

6. La frustration. Une respiration saccadée, des « tsk », des mains serrées, tordues, des gestes du poing, l’index pointé, se passer les doigts dans les cheveux, se frotter la nuque, frapper le sol ou un objet imaginaire.

7. L’évaluation. Des gestes de la main au visage, la tête inclinée, regarder par-dessus ses lunettes, marcher de long en large, fermer les yeux, regarder ailleurs.

8. L’acceptation. Ouvrir les mains et les bras, toucher de façon sincère, se rapprocher de son nterlocuteur, acquiescer, sourire, se frotter les mains, ouvrir les paupières.

9. Se rassurer. Toucher, pincer la peau.

10. La confiance. Mettre ses mains l’une contre l’autre, les placer dans le bas du dos.

Etapes de résolution des problèmes

1. Abordez le problème avec humour. Restez calme. Les divergences d’opinion sont saines mais il est bon de trouver un terrain d’entente afin de pouvoir travailler sereinement. Confrontez-vous à l’événement sans être désagréable.

2. Proposez des solutions. Ne vous focalisez pas sur la recherche du coupable. Cherchez à résoudre le problème tout en restant bons amis.

3. Demandez de l’aide si vous en ressentez le besoin. C’est à vous de le faire. Si la situation ne peut se résoudre sans aide extérieure, adressez-vous à votre hiérarchie immédiate.

4. Evitez les communications destructrices telles que la médisance, le fait d’impliquer d’autres personnes dans des problèmes qui ne les concernent pas, ou de monter les gens les uns contre les autres.

Gestion des plaintes des élèves ou des parents

Parfois nous commettons des erreurs. Parfois des élèves ou des parents ne comprennent pas pourquoi nous faisons les choses d’une certaine manière. N’en faites pas une affaire personnelle. Attachez-vous à résoudre le problème. Mettez-vous au défi de transformer cette situation négative en expérience positive. Si vous vivez  un conflit vous laissant un goût amer ou vous mettant très en colère, parlez-en à un ami, un collègue ou un supérieur hiérarchique ayant un regard positif. Pour gérer une plainte :

1. Agissez rapidement. La plupart des plaintes sont comme des départs de feu. Plus vous intervenez rapidement, plus le problème est facile à résoudre. La majorité des gens veulent être écoutés car ils vivent mal ce qui leur arrive.

2. Eloignez la personne qui se plaint du reste du groupe.

3. Sentez-vous concerné et ne soyez pas sur la défensive. Neconsidérez aucune plainte comme déraisonnable. Pour la personne en cause, c’est toujours sérieux.

4. Si possible, prenez note de la plainte par écrit. Cela laisse au plaignant le temps de se calmer et lui montre que vous êtes concerné.

5. Répétez le motif de la plainte. Reformulez-la mot pour mot. Utilisez fréquemment le nom de la personne, par exemple : ''Cela n’aurait jamais dû se produire avec quelqu’un comme vous, M. Martin''.

6. Agissez pour résoudre la plainte, de préférence en présence de l’élève.

7. Assurez le suivi auprès de l’élève pour être sûr que le problème est résolu. Vérifiez ce point avec lui lors du cours suivant ou téléphonez-lui si les conditions s’y prêtent.

Ayez une attitude positive face à l’échec

La peur de l’échec révèle souvent la crainte de la perte de l’estime de soi. Les gens pensent que s’ils échouent ils seront rejetés par ceux qu’ils aiment. S’ils perdent leurs amis, ils seront honteux et humiliés et finiront par se détester. Ils se protègent donc en essayant à tout prix d’éviter les échecs. Mais l’échec fait partie du processus d’apprentissage : c’est l’une des conséquences de l’expérimentation. Une vie sans échec est impossible. L’échec doit être replacé dans la bonne perspective car la manière dont il est perçu détermine la capacité de l’apprenant à réessayer.  Essayez ces différentes attitudes :

  1. L’échec est une expérience formatrice car il permet d’en tirer des enseignements.
  2. L’échec est une occasion de mettre en pratique des techniques et de perfectionner un savoir-faire.
  3. L’échec signifie que vous continuez à essayer au lieu d’abandonner.
  4. L’échec vous donne l’occasion de développer votre sens de l’humour.
  5. L’échec fait partie intégrante du jeu à mener pour gagner.

La réussite résout un problème et en crée un nouveau

Vous devez désormais trouver un nouveau problème à résoudre afin d’éviter l’ennui, de garder une vie excitante et de ressentir le plaisir et la satisfaction d’avoir surmonté une nouvelle difficulté.

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