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Improvisation Guidée : Enseigner le Two Step à des Débutants (2ème Partie)

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Guided Improvisation: Teaching the Two Step to Absolute Beginners (Part 2)
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Improvisation Guidée : Enseigner le Two Step à des Débutants (2ème Partie)

Patrice Chollet, Directeur NTA de la Zone Europe Continentale Sud

 

Dans la première partie de cette série d’articles, nous avons proposé une manière d’introduire le Two Step à des néophytes en présentant les pas de base et le rythme. Dans cette deuxième partie, nous allons-nous intéresser au cadre et au suivi de la musique.

Le cadre

Les danseurs se mettent en couple et en ‘’Closed Position’’. L’enseignant explique en détail comment se tiennent les deux partenaires, les bases du cadre (‘’frame’’) avec ses quatre points de connexion et, surtout, le but et la manière d’utiliser le cadre.

Comme vous le saviez déjà sans doute, le cadre aide à contrôler l’équilibre et la direction du déplacement, et il améliore le style des danseurs sur la piste. En outre, c’est le moyen de communication privilégié entre le cavalier et la cavalière. Un cadre correct demande à ce que les bras sont arrondis, avec les coudes légèrement fléchis, et formant une ligne horizontale d’un bras à l’autre. Les points de connexions sont : la main droite du cavalier sur l’omoplate de la cavalière, le bras gauche de la cavalière reposant sur le bras droit du cavalier, la main gauche de la cavalière sur l’épaule droite du cavalier et la main droite de la cavalière dans la main gauche tournée vers le ciel du cavalier (poignets droits).

Afin que la communication puisse passer entre les partenaires, le cadre doit se comporter comme un cerceau en plastique, qui conserve sa forme tant que le couple est en Closed Position. Cela permet à la cavalière de répondre à toute impulsion de changement de vitesse ou de direction imprimée par le cavalier. J’emploie souvent l’expression de résistance passagère à l’impulsion du cavalier, qui entraine la cavalière dans un cadre sans déformation.

Exercices :

Entrainement au cadre : demander aux partenaires d’étendre leurs mains vers leur partenaire, face à face, et de se toucher les index tendus. Le but de l’exercice est de conduire la cavalière dans n’importe quelle direction sans déformer le cadre.

Entrainement au contrôle de la vitesse : faire découvrir aux couples que le cadre réduit aux index ne peut pas, à lui seul, permettre de contrôler à la fois la direction et la vitesse. Il manque un moyen de freiner ou de s’arrêter, ou même de changer le sens du déplacement. Pour que le cadre soit complet, demander au cavalier de prendre les index de leur cavalière dans la pince formée par le pouce et l’index (l’index du cavalier ne touche pas l’index de la cavalière au départ). Le cavalier apprend ainsi à se servir de son (ses) index pour freiner la cavalière ou lui faire changer de direction, comme il le souhaite.

Entrainement au déplacement libre de la cavalière : un point important est ce que doit faire la cavalière si le cavalier interrompt la connexion. Pour démontrer ce point, demander au couple de former un cadre avec les index, à nouveau, et au cavalier d’imprimer un déplacement à vitesse constante en ligne droite. A un moment donné, demander au cavalier de s’arrêter et observer ce qui se passe. Il se trouve que la majorité des cavalières s’arrête tout de go, et qu’une minorité continue à se déplacer sans changement. Qui a raison, alors ? Eh bien, ce sont les cavalières qui ont continué à reculer. Pourquoi donc ? Parce qu’elles n’ont reçu aucun message leur demandant d’altérer leur trajectoire (en vitesse ou en direction). En d’autres mots, la cavalière n’a pas besoin de la sollicitation constante du cavalier pour se déplacer en ligne droite à vitesse constante. En l’absence de connexion avec le cavalier, elle continue de progresser à la même vitesse et dans la même direction (elle a son propre moteur !), selon la dernière impulsion imprimée par le cavalier.

S’entrainer en couple à se déplacer le long de la ligne de danse.

Suivi de la musique

Les enseignants se doivent d’encourager les couples à écouter de la musique de Two Step et à s’exercer à faire les pas de base sur cette musique jusqu’à ce que cela devienne une seconde nature pour eux. Cela leur permettra de se focaliser sur la communication nécessaire pour effectuer les différentes passes. Il faut en particulier faire attention de démarrer la danse sur le bon temps de musique. Le Two Step n’est pas une danse phrasée, c’est-à-dire que le basique dure 6 temps et la phrase musicale dure 32 temps. Cela signifie qu’en démarrant au début d’une phrase musicale, on atteindra la fin de cette phrase alors qu’on est au milieu d’un basique de la danse. Il faut donc repérer les temps forts de la musique (temps impairs, joués par la grosse caisse en général) et commencer sur ces temps forts.

Exercice :

S’entrainer en couple à se déplacer le long de la ligne de danse avec la musique.

Dans le prochain article de cette série, nous examinerons les tours utilisés par les danseurs de Two Step et commencerons à détailler quelques figures de base.

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